La vélo-route, voie verte des hautes Vosges et de la Moselle fera 545 km à l’achèvement, de Bussang dans les Vosges à Coblence en Allemagne. En France, plus d’une centaine de kilomètres sont déjà réalisés, dont la Voie verte des hautes Vosges que nous détaillons dans cet article. 28 km depuis Bussang, et 25 km depuis Cornimont jusqu’à Remiremont.
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Nature de la voie
Ce sont des pistes finement asphaltées pour toutes les sections en Voies vertes, petites routes à faible fréquentation pour les parcours de jonction.
Que peut-on attendre sur le plan de la sécurité ?
Seuls les quelques parcours de jonction sur route avec circulation automobiles demandent une prudence et une attention accrues. Pour les cyclistes (vélo, vélo électrique, draisienne…) et randonneurs, il est nécessaire de préserver sa sécurité en se faisant bien voir aux autres utilisateurs motorisés.
Quel est le profil de ces voies vertes des Vosges et de la Moselle
Le profil est plat, ou en légère déclivité, suivant le fil de l’eau de la Moselle.
Quels paysages traversés pourrons-nous apprécier ?
Depuis les forêts et les ballons vosgiens jusqu’aux coteaux et aux vignes marquant l’entrée en Luxembourg, alternance d’espaces très naturels et de rives fortement industrialisées. Présence fluviale affirmée à partir de Metz.
Le niveau signalisation
Panneaux affichant distances et directions sur chaque tronçon existant.
Où trouver les cartes et documents spécifiques à ce parcours ?
« La Voie verte des hautes Vosges », carte dépliant disponible gratuitement dans les offices de tourisme ainsi qu’auprès du CDT des Vosges.
De Nancy et Metz Jusqu’à la frontière luxembourgeoise, le parcours cyclable est bien plus vert qu’on ne croit !
À la découverte du ballon d’Alsace
À l’origine, le ballon d’Alsace fait partie d’un socle primaire patiemment raboté par le phénomène naturel de l’érosion. À la fin de l’ère secondaire, une première phase de soulèvement se fait lentement pressentir, annonciatrice du mouvement de surrection plus franc de l’ère tertiaire. On assiste alors à l’apparition des collines des Vosges, en relation avec l’effondrement du bassin du Rhin et le soulèvement prodigieux des Alpes. Plus tard, au quaternaire, la glaciation achève de donner aux ballons leurs formes arrondies.
Les rondeurs capricieuses d’une vieille montagne
À une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Mulhouse, le ballon d’Alsace (1 247 mètres) domine l’ensemble des Vosges méridionales. Travaillé par l’érosion et par les bienfaits d’abondantes précipitations, il est le type même des ballons vosgiens, offrant une mosaïque de paysages à la végétation abondante. Depuis le nord de la porte de Bourgogne, le parc naturel des Ballons des Vosges défend sa tranquillité par une lourde barrière naturelle, le ballon d’Alsace. Installé à la limite de quatre départements, ce massif, qui surplombe cinq vallées, abrite un décor préservé par le temps, garant privilégié d’une authenticité sauvage qui peut aujourd’hui encore offrir des panoramas d’une beauté sans égale.
Le cœur des Vosges méridionales
Sommet cristallin des Vosges, le ballon d’Alsace domine la région de ses 1 247 m d’altitude. Été comme hiver, les randonneurs partent à sa découverte et, parvenus à son faîte, découvrent à leurs pieds les régions de l’Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Par temps Clair, on peut apercevoir au loin les sommets escarpés des Alpes.
Les surprises du relief
L’appellation de ballon n’assure toutefois pas au massif, formé de roches granitiques se détachant en blocs par endroits, une physionomie parfaitement bombée. Au sud, un escarpement de faille tranche violemment avec les basses terres menant en Bourgogne, tandis qu’à l’arrière, l’accès aux hautes Vosges n’est possible qu’à la faveur du franchissement de la vallée de la Moselle et du col de Bussang. Par ailleurs, à partir du point culminant du ballon rayonnent plusieurs crêtes plongeant dans des vallées profondément échancrées.
L’eau, le trésor des Vosges
Le modelé du ballon doit beaucoup à l’humidité permanente qui règne à sa surface. De fortes précipitations annuelles (2000 mm en moyenne) alimentent un réseau hydrographique naturellement performant et dispersé qui rejoint à la fois la mer du Nord (par la Moselle et le Rhin) et la Méditerranée (par le Doubs). Un véritable enchevêtrement de ruisseaux (la Doller, la Savoureuse) fait vivre le ballon au rythme d’innombrables lacs et étangs (lac d’Alfeld, étang du Roseau…) et d’une kyrielle de cascades (Rummel, saut de la Truite…).
Des fleurs sous la neige
L’humidité explique également l’abondance de la végétation. De 500 à 1000 m, le ballon appartient aux futaies de sapins, tandis que plus haut, le hêtre est roi. II laisse ensuite place aux chaumes. Ces landes d’altitude présentent des pelouses rases, souvent enneigées, qui se couvrent de fleurs aux premiers beaux jours. Au pied du ballon d’Alsace, le lac artificiel d’Alfeld. Le barrage qui contient ses eaux a été élevé en bloc de granite prélevé sur le massif.